Ah ! Le fameux cliché de la belle femme ukrainienne ou russe peu exigeante, dont le rêve est d'être soumise à un gentil petit mari occidental (entendez par-là s'occuper des tâches ménagères et des enfants) et qui saura se sacrifier pour son mari et sa famille ! On aurait presque l'impression en écoutant certaines personnes que ce sont des filles quasi parfaites !
Peut-on parler de "la" femme ukrainienne ou russe alors qu'elles sont 80 millions ? Il faut tout d'abord faire la différence entre les filles habitants les grandes métropoles telles que Moscou, Kiev ou Saint-Pétersbourg où les mentalités sont assez proches des femmes européennes et les femmes slaves habitants les petites villes ou les villages, moins influencées par l'image que donnent les médias russes de la femme occidentale.
Voyons pour quelle raison les européens et américains considèrent la femme ukrainienne et russe comme étant profondément attachée aux valeurs familiales.
Cliché numéro 1.
Faux : d'après la tradition ukrainienne ou russe la femme doit "être mariée" (ici, c'est un jeu de mot, en russe et ukrainien, être marié, c'est être "derrière son mari"), lui donner des enfants, le soigner. Par le passé le premier souci de la fille slave était donc de devenir la femme de quelqu'un, de " s'adosser contre quelqu'un : les femmes ukrainiennes ou russes se mariaient souvent très jeunes, juste après l'école.
Les mentalités ont changées depuis quelques années en Ukraine et Russie, et actuellement la femme de l'Est découvre que la famille n'est pas centrée sur son mari mais sur elle. Femme ukrainienne ou russe travaille également comme son mari, elle élève les enfants, prépare le repas, arrange l'appartement, lave les vêtements etc. Elle comprend enfin son indépendance, sa force ; les femmes russes et ukrainiennes tiennent à cet équilibre au sein du couple. Ces femmes sont donc exigeantes concernant les qualités attendues concernant leur futur mari. Ce ne sont en aucun cas des femmes "soumises".
Certaines femmes ukrainiennes ou russes se tournent vers les étrangers parce qu'elles pensent qu'ils seront plus attentifs à leur condition, qu'ils écouteront toujours leurs opinions, qu'ils seront plus responsables. Selon leur vision (des étrangers), la femme est pour l'homme, une partenaire, et les hommes aident à élever les enfants. Beaucoup de femmes ukrainiennes ne pensent pas que leur mari ukrainien ou russe puisse comprendre ce genre de problèmes ou encore rester fidèle.
Cliché numéro 2.
Faux : Si votre correspondante ukrainienne ou russe occupe en Russie/Ukraine un poste à responsabilités qui la passionne elle va probablement s'ennuyer ferme après quelques mois passés dans votre maison ou appartement.
Les filles slaves sont moins carriéristes que les filles occidentales ; cependant chaque personne s'adapte à la société au sein de laquelle il vit. Votre future femme, russe ou ukrainienne, après quelques temps passés en Europe, aura probablement envie de travailler.
Cliché numéro 3.
Faux : pour une femme ukrainienne ou russe être une simple maîtresse de maison est une sorte de luxe inabordable. Dans leur pays elles doivent travailler et en même temps s'occuper de toutes les tâches ménagères. Il est clair qu'une fois en France il est naturel pour elles de s'occuper de la maison si elles ne travaillent pas. Les femmes slaves inscrites dans notre agence de rencontres sérieuses ont en général un bon niveau d'éducation, de réelles qualités humaines et sont très dynamiques. Ceci est logique puisque vouloir épouser un mari étranger est une démarche longue et difficile qui demande un grand nombre de qualités. Elles sont donc ambitieuses et la plupart espère pouvoir trouver un travail en France, afin de ne pas être cantonnées au simple rôle de maîtresse de maison.
En conclusion on peut dire que la majorité des femmes ukrainiennes et russes souhaitant épouser un étranger ont soifs de reconnaissance et de respect, sont ambitieuses et font preuve d'une certaine force de caractère. Elles veulent l'égalité au sein du couple concernant l'éducation des enfants ou le partage des tâches ménagères. Elles seront certes des épouses attentionnées et fidèles mais en aucun cas soumises !
Cliché numéro 4
Faux. Le mariage entre français et femme ukrainienne (russe) est aujourd'hui devenu un sujet fréquemment abordé à la radio, à la télé, dans les magazines. À en croire les médias, toutes les femmes ukrainiennes ont cette réputation de vouloir quitter l'Ukraine et épouser un homme d'Europe de l'Ouest.
C'est bien évidemment totalement faux, car s'il y a des milliers de femmes de l'Est souhaitant épouser un occidental il y en a également des dizaines de millions mariées et heureuses de l'être à des hommes ukrainiens ou russes.
Selon les statistiques seules 0.5% des femmes ukrainiennes célibataires ou divorcées souhaitent épouser un étranger. La très grande majorité des femmes russes, même si elles ne réussissent pas à trouver un mari qui leur convienne, ne souhaitent pas quitter leur pays et veulent rester près de leur famille et amis.
Les femmes russes et ukrainiennes souhaitant quitter leur pays ne prennent pas cette décision à la légère, et toutes les femmes de notre agence matrimoniale ont conscience de ce que cela implique : elles doivent abandonner leur famille, leurs amis, et aller dans un pays où elles ne connaîtront personne excepté vous, elles n'entendront plus leur langue maternelle et seront complètement dépendantes de vous au début. Mais elles sont prêtes à faire ce sacrifice pour l'homme qui saura conquérir leur coeur !
S'il vous plaît ne vous laissez pas bercer par l'illusion que vous êtes un preux chevalier en armure allant sauver ces dames d'une vie infernale ! Vous ne pourriez être plus éloigné de la réalité. Car ces dames vivent certes parfois dans des conditions difficiles d'un point de vue économique mais ce sont des femmes fières et qui aiment leur pays. Elles sont éduquées et intelligentes. Et elles savent que des milliers d'hommes de par le monde sont attirés par elles !
Cliché numéro 5
Vrai. Les conditions de vie et le statut de la femme en Ukraine ou Russie font que leur caractère et la mentalité est sur certains points différents des femmes françaises mais il ne faut pas pour autant croire qu'elles ont une personnalité très différente des femmes d'Europe de l'Ouest. Tout est bien sûr lié à la culture slave et au niveau de vie régnant en ex-URSS. Examinons point par point les différences et leur origine. Ne perdez cependant pas de vue que chaque personne est unique !
Cela est dû au fait qu'en Russie et Ukraine le maître mot de la famille est dépendance et entraide ! En effet La famille russe est bâtie sur ce principe de dépendance. Les ukrainiens et russes sont très attachés aux membres de leur famille, ils ont de très forts valeurs familiales. Cela est en grande partie dû à leurs conditions de vie. Les familles russes vivent en majorité dans de petits appartements où cohabitent 2 ou 3 générations. Durant l'époque soviétique personne ne pouvait acheter d'appartement, qui était mis à disposition gratuitement par l'État durant toute la période salariée (chacun devait juste payer pour les travaux d'entretiens des bâtiments). Les normes d'attribution étaient strictes : entre 5 et 8 mètres carrés par personne !
Une famille ayant 2 enfants du même sexe ne pouvait avoir qu'un appartement de 2 chambres d'environ 30 mètres carrés (cuisine, salle de bains et halls n'étant pas pris en compte dans les calculs). Une femme divorcée avec un enfant ne pouvait avoir qu'un appartement d'une chambre.
Vivre dans de petits appartements avec ses parents et ses enfants demande à chacun des membres de la famille une bonne dose de compromis et de respect des règles familiales en particulier et de la vie en communauté en général.
Chacun a ses propres limites en termes de patience et de tolérance mais les femmes ukrainiennes et russes ont une résistance et le mental beaucoup plus forte. Une situation relationnelle qui paraîtra insupportable à une femme d'Europe de l'Ouest ne le sera pas du tout pour une femme ukrainienne, qui réagira comme si de rien n'était. Si on devait comparer cette situation à un thermomètre on pourrait dire que les femmes occidentales ont un thermomètre gradué jusqu'à 30 degrés et les femmes russes ont un thermomètre de 90 degrés ! C'est en partie ce qui explique qu'en règle générale les femmes russes gèrent plus facilement que leurs soeurs occidentales les relations conflictuelles et que les mariages franco-russes sont plus solides.
La femme ukrainienne ou russe ne laissera pas la situation relationnelle déraper jusqu'au point de non-retour.
Attention cela ne signifie pas qu'elle va renoncer à son but et toujours vous donner raison. Elle va simplement contourner le point d'achoppement entre vous et elle et atteindre son objectif d'une façon moins conflictuelle et moins compliquée : le résultat est plus important à ses yeux que la manière. Vous ne remarquerez même pas qu'elle aura eu ce qu'elle désire !
Les femmes ukrainiennes et russes ont cette réputation d’être belles et féminines et c’est vrai. Alors que les filles occidentales portent souvent les mêmes pantalons et t-shirt que leurs amis masculins, une femme ukrainienne, elle, n'a pas peur de marcher en talons aiguillent sur le verglas (c'est tout un art), ou de se promener dans le froid en jupe. Les femmes russes font très attention à elles, essaient de s'habiller, de se maquiller même sans argent. En hiver elles restent élégantes, n'hésitent pas à porter des collants fins ou à se passer de chapeaux. Au travail, les femmes russes s'habillent comme les françaises lorsqu'elles vont chez des amis ou à une soirée.
Les filles russes se maquillent beaucoup, autant que les Américaines et bien plus que les Françaises (la Moscovite consacre 30% de son budget aux cosmétiques : L'Oréal est devenue le numéro un des cosmétiques en Russie), il est vrai qu'en Ukraine ou Russie certaines exagèrent un peu : parfois elles sont trop maquillées et ont l'air de poupées.
Pour la première fois une comparaison est faite entre jeunes de pays de l'Est et de l'Ouest sur ce thème (environ 2000 jeunes de 13 à 25 ans interrogés). L'enquête internationale, conduite par Anna Stetsenko, de l'Institut de psychologie de l'Université de Berne, a montré que les jeunes filles russes placent comme but de leur existence trouver un partenaire et avoir des enfants, tandis que pour les jeunes filles occidentales, la carrière est le plus important. En Suisse, autant les filles que les garçons ont classé par ordre d'importance, le/la partenaire, la carrière, les enfants et posséder une maison.
Cependant et contrairement à ce que pourrait laisser penser certains leur fantasme n'est certainement pas d'être soumises à un gentil petit mari.
En Europe les journaux féminins se posent toujours la question de savoir si une femme doit faire une carrière ou avoir des enfants, alors que les femmes ukrainiennes et russes (par obligation), font bien les deux. Elles ont appris depuis plusieurs générations à porter les enfants et à se plier au travail obligatoire. Une femme en Ukraine et en Russie, c'est une politicienne, un médecin, un conducteur de trolleybus ou un gendarme. Et avec la même féminité elle élève ses enfants et fait le revêtement des routes.
Cliché numéro 6
Faux. Les femmes slaves en général ont un bon niveau d'études et ont des connaissances scolaires d'au moins une langue étrangère (souvent l'anglais, très rarement le français) mais n'en ont pas l'utilité dans la vie de tous les jours et ne donc mettent que rarement en pratique ce qui leur a été enseigné. Lire une lettre en anglais leur prendra donc pas mal de temps et si elles reçoivent plusieurs lettres en même temps il n'est pas assuré qu'elles auront le temps de les lire toutes ! Une lettre écrite en russe sera lue à 100% ! Idem en ce qui concerne l’écriture : il leur faudra en moyenne une journée entière (7 ou 8 heures) pour écrire une lettre de deux pages !
Si vous utilisez un interprète assurez-vous qu'il ne fasse pas une traduction littérale de votre brillante et intelligente lettre qui, une fois traduite en russe serait difficilement compréhensible et paraîtrait stupide. La traduction électronique automatique est horrible : si vous en doutez traduisez une phrase du français au russe et faite ensuite la traduction du russe au français de cette même phrase, vous allez voir à quoi cela ressemble.
Il en est de même en ce qui concerne la conversation par Skype ou téléphone : elles ne parlent pas couramment l'anglais et un coup de fil ne vous sera pas d'une grande utilité si ce n'est que pour échanger quelques mots, le dialogue ne sera pas d'une grande richesse et vous n'apprendrez pas grand-chose l'un de l'autre.
Cliché numéro 7
Faux. Durant les premiers mois les femmes ukrainiennes et russes ressentent en général un certain "mal du pays" : leur famille et amis leur manquent, elles ne se posent pas mal de questions et pleurent parfois. Ne croyez pas qu'au début de leur séjour de bonnes conditions de vie puissent leur faire rapidement oublier ce qu'elles appréciaient dans leur pays.
Arriver dans un pays inconnu, ou l'on ne connaît personne à l'exception de son mari, et être dans l'impossibilité de communiquer du fait de la barrière de la langue complique énormément la vie et est source de stress, la moindre action deviendra un challenge insurmontable : elle sera totalement dépendante de vous (dans les premiers mois) et n'aura pas confiance en elle.
Mais elle ne souhaitera jamais revenir en arrière et retourner dans son pays car elle sait qu'épouser un étranger n'est pas un choix facile : son but principal est de fonder une famille et sa détermination à réussir sera plus grande que sa nostalgie du pays.
Notre expérience nous a montré qu'en général les femmes slaves apprennent rapidement à parler et à comprendre le français (en moyenne au bout de 5 à 6 mois) et deviennent plus indépendantes ; elles apprécient peu à peu leurs nouvelles conditions de vie et sont très heureuses d'avoir réussi à fonder un foyer.
La véritable transition psychologique entre la nouvelle famille (le couple qu'elle forme avec vous) et son ancienne famille (ses parents restés en Ukraine ou Russie) se fait en général au bout d'un an : elle ressentira au plus profond d'elle-même que désormais sa famille et sa vraie vie (ses attaches) se trouvent en France.
Lorsqu'elle retourne rendre visite à ses parents, après un an ou deux passés en France, elle sera très heureuse au début puis au bout de quelques jours son mari et sa nouvelle vie en France vont commencer à lui manquer : pour la première fois, lors de son retour vers la France après 3 ou 4 semaines passées en Russie ou Ukraine elle aura véritablement l'impression de revenir vers sa famille et non plus de la quitter.
Cliché numéro 8
Faux. C'est même l'inverse !! Elle est de 11.7 litres d'alcool pur par an et par habitant de plus de 15 ans en Russie et de 12.6 l en France.
La consommation d'alcool des Russes a chuté de 43% entre 2003 et 2016, permettant un accroissement de l'espérance de vie ; c'est le résultat d'une campagne agressive pour un mode de vie sain portée par les autorités.
La Russie a longtemps été considérée comme l'un des pays où l'on boit le plus au monde, l'alcool a fortement contribué à la surmortalité depuis les années 1990 et à la crise démographique qui a suivi la chute de l'Union soviétique.
Ces dernières années, ces tendances ont été inversées.
La Russie compte quelque 146,5 millions d'habitants soit cinq millions de moins qu'en 1991. Cette chute est due principalement à la détérioration des conditions de vie qui a entraîné à la fois une hausse de la mortalité, masculine en particulier, et une crise de la natalité.
Mais les adultes en Russie boivent désormais moins en moyenne que les Français.
La baisse de la consommation d'alcool a contribué à la hausse de l'espérance de vie qui s'établit à 78 ans pour les femmes et 68 ans pour les hommes.
Au début des années 1990, l'espérance de vie masculine n'était que de 57 ans, quand celle des femmes dépassait tout juste 71 ans, selon les statistiques officielles.
La Russie a par étape introduit des restrictions visant les spiritueux, en particulier la vodka, comme l'interdiction de vente des boissons les plus alcoolisées dans les magasins après 23h00.
Le prix minimum de vente au détail des alcools forts a aussi drastiquement augmenté, tandis que la publicité a été bannie et l'interdiction de vente aux mineurs très strictement appliquée.
Le rapport des Russes à l'alcool a bel et bien évolué : les bars sont devenus plus civilisés, et les gens ne boivent pas jusqu'à la fin de la nuit. Les gens n'ont "pas le temps" du fait de leurs emplois du temps chargés.
L'ancien dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev avait lui aussi lancé une campagne très impopulaire contre l'alcoolisme, interdisant partiellement la vente des spiritueux au milieu des années 1980. Mais après la chute de l'URSS en 1991, la consommation d'alcool a explosé et n'a cessé d'augmenter jusqu'au début des années 2000.
Outre la lutte contre l'alcoolisme, les autorités russes ont aussi lancé une vaste campagne contre le tabagisme, l'interdisant dans les lieux publics fermés mais aussi dans certains endroits extérieurs comme de nombreux parcs. Il est même interdit de fumer sur son balcon !! Le nombre des points de vente a aussi été drastiquement réduit.
La consommation de tabac a chuté de plus de 20% entre 2009 et 2016, même si 30% des Russes restent fumeurs.